UNITÉ SYNDICALE
La désyndicalisation actuelle s’explique tout d’abord par l’évolution du contexte industriel.
Les profondes restructurations de l’appareil productif ont privé les syndicats de leurs colonnes vertébrales traditionnelles.
La délocalisation de la production, l’informatisation, le temps partiel, les horaires variables, la rémunération
individualisée, mais surtout le chômage qui frappe en priorité les secteurs traditionnellement à fort taux de syndicalisation, devraient contraindre les organisations syndicales
à revoir leurs stratégies et leur fonctionnement.
La division syndicale est perçue comme un symptôme d’inefficacité et de faiblesse ; elle est néfaste pour les salariés. Gouvernement, patronat, direction en profitent
habilement.
Les salariés refusent l’échec ayant pour cause la division entre les appareils syndicaux.
La coopération intersyndicale, l’association des forces, ainsi que les perspectives d’actions unitaires répondent à l’attente
de la majorité d’entre eux.
L’UNSA Ferroviaire constate que l’unité permet aux syndicats de jouer un rôle actif dans la réflexion sociale entreprise
au sein de l’Europe.
Au-delà de la simple unité d’action, l’UNSA Ferroviaire déclare ainsi sa volonté de poursuivre inlassablement sa recherche de l’unité syndicale la plus large et la plus
durable.